De la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne à la guerre commerciale sino-américaine, des fractures se dessinent au sein de l’économie mondiale. À rebours de cette évolution, une Afrique jusqu’ici hyperfragmentée s’est engagée dans un processus accéléré d’intégration, avec la signature historique à Kigali en mars 2018 de l’accord prévoyant la création de la Zone de libre-échange continentale (ZLEC).

Mais alors qu’une longue phase de négociations s’est ouverte pour sa mise en place, des changements importants doivent être apportés pour faire de cette initiative un succès. L’existence de barrières logistiques et financières, l’absence de coordination entre États, la faible spécialisation des économies, et la crainte de pâtir d’une concurrence accrue d’entreprises venant de pays voisins sont autant d’écueils qui expliquent le niveau actuel des échanges intra-africains et, par conséquent, la taille modeste des champions continentaux.

A l’heure où l’Afrique tarde à retrouver une croissance soutenue et où les investissements directs étrangers montrent des signes de faiblesse, l’idéal que représente le marché commun offre au secteur privé l’opportunité unique de se mobiliser pour obtenir des changements indispensables à une réelle intégration.

Pour sa septième édition, les 25 et 26 mars 2019, l’AFRICA CEO FORUM a donc choisi de réunir ses 1 500 participants autour d’un véritable agenda de transformation… Quelles priorités pour doper les échanges et investissements intra-régionaux ? Que peut faire une Afrique unie pour mieux protéger ses intérêts et ses industries ? Comment s’assurer de la pleine implication du secteur privé dans les projets d’infrastructures et de logistique transfrontaliers ? Quels enseignements tirer de la Communauté d’Afrique de l’Est – modèle régional considéré comme le plus avancé – alors qu’il est aujourd’hui confronté à ses premières tensions ? Comment accélérer l’émergence d’une réelle industrie continentale des services financiers ?

Pendant deux jours, à travers une quarantaine de panels, d’ateliers public-privé et de cas pratiques, dirigeants et actionnaires d’entreprises, investisseurs, Chefs d’Etat et ministres débattront de ces sujets mais aussi d’autres enjeux pour le secteur privé africain tels que l’accès des femmes dirigeantes aux conseils d’administration ou encore la modernisation de la gouvernance des entreprises familiales. Avec, pour l’AFRICA CEO FORUM et ses participants, une ambition claire : faire de l’intégration économique du continent un atout puissant pour la croissance du secteur privé et l’émergence de nouveaux champions africains !

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